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Le Birankaï, l’école fondée par T.K. Chiba Shihan

T.K. Chiba Shihan 8e dan fut l'élève direct (uchi dechi) du fondateur de l’Aïkido Morihei Ueshiba.

Le Birankaï International représente l’œuvre de sa vie et l’accomplissement de son plus cher désir. Il a longtemps souhaité que ses élèves dispersés à travers le monde puissent bénéficier d’une organisation unique afin de les soutenir dans leurs efforts.

Le rôle des Shihans (plus haut grade d’enseignement) élèves de Chiba Sensei est :

  • D’établir de bonnes relations entre eux et les élèves en général.

  • D’approfondir les relations entre les différentes nations membres du Birankaï.

  • De maintenir le clair et haut standard que Chiba Sensei a développé pour les enseignants.

  • De stimuler la croissance de l’art en apportant un fort soutien à la relation maître - élève.

Le Birankaï est reconnu par le Hombu Dojo, maison mère de l’Aïkido au Japon.

Historique

Morihei Ueshiba (1883-1969)

Il fut, sans nul doute, un des plus grands maîtres d’arts martiaux et un authentique visionnaire, dont la quête insatiable du véritable sens des arts guerriers conduisit à la création de l’aïkido, « l’art de la paix », une discipline progressiste et éclairée, pratiquée partout dans le monde.

En 1902, il débute véritablement l’étude des Arts Martiaux par le jujutsu et le kenjutsu traditionnels.

Vers 1910, il rencontre Sokatu Takeda, le célèbre maître du Daito-Ryu à Engaru. Il s’entraîne intensément avec lui jusqu’à obtenir un certificat de Daito-Ryu jujutsu.

En 1920, il entame une vie plus spirituelle. Il rejoint donc à Ayabe, Onisaburo Deguchi, maître spirituel du groupe de pensée Omoto-Kyo. Il transforme une partie de sa propre habitation en dojo et ouvre son « Académie Ueshiba » où il enseigne les arts martiaux.

Sa Révélation personnelle se produit, en 1925, juste après un duel contre un maître de kendo. Il éprouve, à cet instant, un sentiment de grande paix intérieure : son corps et son esprit sont en parfaite harmonie. A partir de ce jour, il désigne son enseignement sous le nom d’aiki-budo. L’aiki-budo se développe et son dojo est fréquenté par de nombreuses personnalités.

En 1931, son dojo, nommé Kobukan (dojo de l’enfer) s’installe définitivement à Tokyo mais Morihei UESHIBA enseigne aussi dans d’autres dojos de Tokyo, d’Osaka et même de Mandchourie. Dès lors, L’aïki-budo pénètre les milieux militaires et les universités.

Morihei UESHIBA explique :

La disposition suit la loi des trois principes universels : le triangle, le carré et le cercle car « Lorsque le triangle, le cercle et le carré sont réunis dans une rotation sphérique,

il en résulte un état de clarté parfaite. Ceci est la base de l’aïkido ».
En 1948, le kobukan de Tokyo devient dojo Ueshiba « centre mondial de l’aïkido ». La pratique de l’aïkido se généralise et, en 1960, Maître UESHIBA est décoré par l’Empereur Hirohito pour avoir fondé l’aïkido.

T.K. Chiba Shihan 8e dan (1940 –2015)

Fondateur du Birankaï

T. K. Chiba est né en 1940 à Tokyo, au Japon. En 1958, il découvre l'aïkido et entame sept années d'études intensives en tant qu'uchideshi (élève privé) de Morihei Ueshiba.

En 1966, Chiba Sensei est invité à enseigner l’Aïkido en Europe. À son retour au Japon, il reprend l'enseignement à l'Aikikaï Hombu Dojo et devient secrétaire du département international du Hombu Dojo. C'est également à cette époque qu'il commence l'étude intensive du Muso Shinden Ryu iaido (école japonaise de sabre) sous la direction de Mitsuzuka Takeshi Sensei.

Il fonde en janvier 2000 le Birankaï International, une école ayant pour but de soutenir ses principes d’enseignement sincères et engagés au sein des dojos situés dans le monde entier.

D’où vient le nom de l’école Birankaï : Le bol du Biran

Un cadeau du Ciel

Pendant le camp d’été de Méjannes-le-Clap en 1999, un enseignant français de haut grade m’a demandé de donner un nom à notre communauté internationale d’aïkido, en forte croissance. Cette communauté s’est formée spontanément et a progressé en une famille internationale dotée d’un caractère spécifique très marqué grâce aux échanges entre des instructeurs de la USAF Western Region, du British Aikikai, et de plusieurs dojos français ainsi que leurs membres associés en Grêce, Suisse et Allemagne.

Donner un nom à cette communauté s’avérait nécessaire à cause de la position Européenne où le contrôle est très strict pour les organisations d’aïkido. En particulier, le contrôle du gouvernement tend à limiter la mobilité libre et ouverte de cette relation élève-enseignant, qui est une priorité essentielle dans notre pratique de l’aïkido. Cette situation a poussé de nombreux pratiquants à s’éloigner de cet état de confusion et de mécontentement. Ils ont recherché une identité dans leur vie d’aïkidoka.

Après deux ans de réflexion, j’ai choisi le nom Birankaï. Le mot Biran appartient à la terminologie bouddhique et désigne la tempête cosmique qui précède les changements survenant dans l'ordre cosmique. C'est une force de rétablissement. La tempête peut être puissante et violente, elle se manifeste spontanément pour restaurer l'ordre, mais, dans le même temps, elle produit un effet de guérison par le nettoyage et la purification. En Janvier 2000, le Birankaï est né, profitant du millénaire et de l’année du Dragon.

Le bol que l'on voit ici, avec ses trois motifs en cercle, correspond parfaitement à ma vision du Biran. Au centre, une puissante spirale d'énergie émerge d'un mystérieux arrière-plan tricolore associant le blanc cendré, le vert profond et le bleu. Le second motif entoure le premier de pétales de fleurs d'un brun couleur de fumée, avec de belles taches de vert profond et de bleu partant du centre, comme une aura propulsant la spirale d'énergie. Ce motif m’évoque les effets d'Amida yasuri (l'aura du Bouddha), que l'on voit souvent irradier vers l'extérieur dans les tsubas (gardes de sabre) japonaises. Le brun clair du pied se mêle à ces trois couleurs pour donner l'impression d'une tache qui s'étend. Il émane de l'ensemble un sentiment de beauté mystérieuse. Les parois du bol, qui s'élèvent progressivement au-dessus du pied, expriment simultanément l'expansion et la contraction. Je ne peux pas être sûr de l’origine du bol, mais il ressemble à une poterie japonaise de Bizen ou de Tamba. Je l’avais trouvé au milieu de choses insignifiantes entassées dans mon garage, pendant l’été de 1999, précisément au moment du choix du nom Biran. Il est arrivé à un moment si propice, ai-je pensé en premier lieu. Plus tard, j’appris que ma femme l’avait trouvé, posé sur une poubelle dans une allée du voisinage. C’était certainement un cadeau du ciel et une bénédiction pour le Birankaï.

La pratique de l'Aïkido

Selon la philosophie de Morihei Ueshiba, fondateur de l'aïkido, le but ultime de cette discipline n'est pas de cultiver la violence ou l'agressivité, mais de transcender ses propres limites. Il a exprimé ce principe par la phrase « masakatsu agatsu katsuhayabi », qui signifie « Véritable victoire, victoire sur soi-même, ici et maintenant ».
En tant que voie, l'aïkido vise à développer des qualités essentielles telles que la spontanéité, la vigilance, la pureté du geste, la justesse de l'attitude à chaque instant, la droiture, ainsi que le respect de l'autre. Lors de la pratique, les rôles de Uke (celui qui attaque et subit la technique) et de Tori (celui qui est attaqué et applique la technique) sont d'une importance égale et doivent être abordés avec un engagement et une rigueur identique.
Il est essentiel pour chaque pratiquant de s'exercer avec une diversité de partenaires, qu'ils soient hommes ou femmes, de gabarits variés, afin d'enrichir son expérience et de cultiver une grande disponibilité. L'aïkido repose sur la répétition de mouvements et de techniques, notamment des mouvements d'immobilisation et de projection.
La pratique de l'aïkido s'enracine dans la voie martiale, où, dans son essence théorique, chaque erreur aurait pour conséquence la mort. Pourtant, dans le cadre de l'entraînement, chaque répétition est une nouvelle opportunité de progresser et de se perfectionner.

Nos cours au Dojo Gen Rey Kan

Notre Dojo à Uzès vous propose plusieurs fois par semaine des cours de :

Tai Jutsu (techniques à mains nues)

Jo (bâton en bois), de Bokken (sabre en bois)

Tanto (couteau en bois)

Iai-Battoho (sabre)

Pratique adaptée aux enfants

Le travail des armes

Le travail des armes est un pilier dans l’école du Birankaï et pour l’apprentissage de l’Aïkido

La distance de combat et la vitesse relative (MA-AI), le timing (HYOSHI), les lignes et les trajectoires d'attaque (HASSUJI), le positionnement, et le déplacement du corps (TAI-SABAKI), l'attitude et le centrage du corps. Ces bases n'ont pas le même sens dès que vous et votre partenaire êtes séparés par la distance des armes : la "mise en harmonie" est plus difficile qu'à mains nues. Le niveau de danger est plus élevé, demandant plus de concentration, d'attention, de présence et de respect.

La pratique des armes doit conduire à adopter une bonne posture, renforce les bras et les épaules, ce qui a pour effet d'améliorer l'exécution des techniques à mains nues.

L'utilisation des armes permet également de faire apparaître vos défauts : la position de vos épaules, l’alignement de vos hanches ou bien l’efficacité de vos gestes.

Les armes utilisées en aïkido sont :

Le JO

Le jo est un bâton de bois d'une longueur d'environ 128 centimètres. C'est une arme simple mais redoutable dans des mains expertes. Les techniques de bâton utilisées en Aïkido sont : les mouvements d'estoc (piquer avec la pointe), mouvements circulaires de taille, frappes, fauchages et blocages.

Le BOKKEN

Au Japon, le ken est l'arme du samouraï, le reflet de son âme, le garde de son corps. En aucun cas, il ne se sépare de son sabre. C’est un substitut en bois du Katana. En Aïkido, le bokken est plus que le prolongement des mains, il permet d’étudier les déplacements et de la position des mains. Cette pratique permet de d’affiner les techniques de l’aïkido en y apportant justesse et précision.

Le TANTO

Le tanto est un couteau sans garde ne possédant qu'un seul tranchant et dont la lame mesure une vingtaine de centimètres. Dans la pratique du Tanto Dori, où seul Uke est armé, les techniques demandent à Tori de réagir sur des attaques de type tsuki, shomen ou yokomen avec beaucoup plus de vigilance que lors des techniques à mains nues.

IAÏ BATTO-HO

Dans l’école Birankaï, l'étude de la voie du sabre fait partie intégrante de l'enseignement de T.K. Chiba Senseï. Elle est conçue comme une pratique complémentaire à l'aïkido.

Le terme IAÏ BATTO-HO et les trois idéogrammes du terme Iaï do

Dans cet enseignement, nous utilisons le terme de Iaï batto-ho plus ancien qui se traduit littéralement par dégainer ou par couper. Dans la technique du sabre dégainer et couper se fondent dans un même acte, il s'agit de dégainer en coupant dans un même geste.

En complément de l'aïkido, cette étude clarifie la notion de coupe, de positionnement, développe la coordination avec l'ajout de l'instrument. D'autre part, le rapport avec l'arme affine la notion de martialité. C'est donc un enseignement complet avec un protocole qui lui est spécifique.

Chaque kata de Iai Batto-Ho se compose de quatre phases :

Nuki tsuke : l’action de dégainer le sabre

Kiri tsuke : l’action de couper

Chiburi : l’action d’égoutter symboliquement le sang

Noto tsuke : l’action de rengainer.

Les règles de l'Aïkido

1. Il est nécessaire de respecter l’enseignement, la philosophie du Fondateur et la manière dont le Shidoin (l’instructeur) les transmet.

2. Chaque pratiquant s’engage moralement à ne jamais utiliser une technique d’Aïkido pour blesser ou manifester son ego. Ce n’est pas une technique de destruction mais de création. C’est un outil visant au développement d’une société meilleure à travers celui de la personnalité.

3. Le tatami n’est pas un lieu de règlement de conflits personnels. L’Aïkido n’est pas du combat de rue. Vous êtes sur le tapis pour transcender et purifier vos réactions agressives.

4. Il n’y aura pas d’esprit de compétition sur le tatami. Le but de l’Aïkido n’est pas de vaincre un adversaire. La force de l’Aïkido ne réside pas dans la puissance musculaire mais dans la souplesse, la communication, le contrôle de soi et la modestie.

5. Toute forme d’insolence sera proscrite : nous devons tous être conscients de nos limites.

6. Chacun a des possibilités physiques et des raisons différentes pour pratiquer l’Aïkido. Elles doivent être respectées. L’Aïkido véritable est l’application correcte et souple de la technique appropriée dans n’importe quelle circonstance. Vous devez veiller à n’occasionner aucune blessure. Il faut protéger votre partenaire et vous protéger vous-même.

7. Acceptez les conseils et les observations de l’instructeur et essayez de les appliquer avec sincérité, du mieux que vous pouvez. Il n’y a pas de place pour la contestation.

8. Tous les pratiquants étudient les mêmes principes. Aucun désaccord ne doit naître au sein du groupe et tous les pratiquants du dojo forment une grande famille ; le secret de l’Aïkido est l’harmonie. Si vous ne pouvez pas respecter ces règles, il vous sera impossible d’étudier l’Aïkido dans ce dojo.

Respectez vos instruments de travail : le Kimono doit être propre et en bon état, les armes rangées lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Respectez vos partenaires en veillant à votre propreté corporelle avant de monter sur le tatami.

Joindre notre Dojo

8 Chem. de Saint-Génies, 30700 Uzès, France

+33 6 75 65 71 31

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